EN ISLANDE, UN PEUPLE A FAIT DÉMISSIONNER UN GOUVERNEMENT AU COMPLET. POURQUOI PAS NOUS.

 

Après « la guerre des boutons », la guerre des casseroles.
Urgent, à diffuser, en parler, c’est le moment ou jamais

C’est le moment ou jamais ! Il faut diffuser cette vidéo et parler autour de soit de ce qui se passe en Islande. Ce qui se passe est historique et j’espère que la contagion gagnera le reste du monde soi-disant libre. Cette vidéo est la preuve que nous pouvons changer les choses et je remercie Peter de « The Plot 911 » de l’avoir mise en ligne. C’est par soucis de maximisation de sa diffusion que je me permets de la mettre à nouveau en ligne. N’hésitez pas à faire comme moi en changeant le titre pour que cette vidéo se propage comme un virus, vous participerez ainsi à la libération !

https://www.youtube.com/watch?v=9rGNF-C6Xek

La révolution islandaise, aussi appelée révolution des casseroles, est un ensemble de mouvements de protestation survenus à partir d’octobre 2008 en Islande, principalement à Reykjavik, sa capitale. Ces mouvements naissent alors qu’en moins d’un mois les trois banques principales du pays, dont Landsbanki, se déclarent en faillite. À la télévision, le Premier ministre, Geir Haarde en appelle à Dieu pour sauver l’Islande, ce qui est notable dans un pays qui n’est pas habitué aux références religieuses en politique.

Constitution du mouvement

C’est une initiative de Hördur Torfason qui est à l’origine du mouvement. Cet auteur-compositeur islandais organise le 11 octobre 2008 le «One man’s protest» devant l’Althing, le Parlement islandais. Mais cette initiative ne fait que reprendre un mouvement débuté la veille. En effet, dès le 10 octobre, 200 manifestants réclament devant le bâtiment de la Banque centrale d’Islande la démission de son directeur, Davíð Oddsson.

Très vite, un rendez-vous hebdomadaire est fixé, et les manifestants se regroupent sous l’étiquette de la Voix du Peuple. Le 18 octobre 2008, les participants aux rassemblements sont plus de 2 000, ce qui représente un centième de la population de l’agglomération de Reykjavik. Chaque semaine, autant de manifestants se regroupent, souvent équipés d’instruments de cuisine. Le 25 octobre, plus de 2 000 manifestants défilent dans les rues de Reykjavik. Des actions symboliques sont menées : on brûle en public des drapeaux des banques qui ont fait faillite, on hisse celui de la chaîne de distribution Bónus sur le porte-drapeau du Parlement.

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Après l’Islande, les casseroles envahissent le Québec …

Publié le 29 mai 2012

La guerre des casseroles fait rage au Québec, cela pourrait il conduire à une révolution sur le modèle Islandais ??? Ce mouvement pourrait il s’étendre à d’autres pays ??? Ça serait une bonne chose !!!

«Pas d’accord! Pas d’accord!» De Villeray à Limoilou, de la cathédrale de Trois-Rivières à celle de Saint-Jérôme et du centre-ville de Chicoutimi au secteur de Hull, l’insatisfaction s’exprime désormais sur fonds de chaudrons. Et au-delà des griefs individuels, c’est le ras-le-bol de ne pas être écouté qui se fait entendre.

Lancée le 19 mai pour protester contre la loi d’exception, l’initiative a pris une ampleur que personne n’avait prédite. Sa popularité, toutefois, s’explique aisément. Taper sur une casserole de son balcon ou au coin de la rue est un exutoire facile d’accès et terriblement contagieux. Il suffit de voir les sourires ravis des petits et grands pour le comprendre. Les pancartes et drapeaux sont rares, les slogans secondaires. L’atmosphère tient davantage de la fête de quartier que de la manifestation. La plupart des participants, pourtant, ont des choses à exprimer.

Certains appuient les étudiants, réclament le retrait de la loi spéciale (78) ou la démission du gouvernement Charest. Mais pas tous, loin de là. Les motifs de récrimination sont innombrables, et c’est l’autre raison du succès de ce rendez-vous de 20h. Corruption et gaspillage de fonds publics, gaz de schiste, inégalités dans l’accès aux services… Les Québécois en ont gros sur le cœur, et grand besoin de le faire savoir. Beaucoup ne veulent pas aller dans une manifestation traditionnelle, avec un point de rendez-vous à l’autre bout de la ville et le risque que ça se gâte. Mais ils en ont assez de se taire. Alors ils quittent les rangs de la majorité silencieuse, à grands coups d’ustensiles de cuisine.

Le mouvement a beau se répandre comme un feu de brousse, il est trop cacophonique pour obtenir quoi que ce soit du gouvernement. Ce qui ne veut pas dire qu’il soit inutile, au contraire. La grande diversité des participants montre, mieux que n’importe quel sondage, l’étendue de la grogne populaire.

Impossible de réduire cette grogne à quelques groupes prévisibles, comme avec les droits de scolarité. Ou d’évoquer sa violence pour la discréditer. L’expression par le chaudron n’est pas seulement pacifique, mais souriante, familiale et festive. Il faudra voir ce qui arrivera aux groupes qui, improvisant un trajet, finissent par ressembler à une manifestation classique. Ceux qui demeurent dans leur quartier, par contre, semblent peu susceptibles d’être infiltrés par des casseurs.

Le mouvement, tellement plus large que la crise étudiante, pourrait se poursuivre après le règlement de celle-ci. En fait, les doléances sont si nombreuses qu’on ne voit pas quel geste pourrait les apaiser. Pas très efficace pour faire changer les choses. Pour se faire entendre, par contre, c’est redoutable.

Les rassemblements de quartiers finiront sans doute par s’étioler – des voisins attendent ce moment avec impatience. La casserole, cependant, est un accessoire qu’on n’a pas fini de voir dans le paysage politique.

Photos

http://www.lapresse.ca/photos/actualites/201205/27/12-7673-34e-manifestation-nocturne-a-montreal-27-mai.php#505247-pour-34e-soiree-consecutive-manifestants

Sortons nos casseroles !

Publié par chtiglobe à 14:48

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